Qui dit Dernier Mercredi du Mois -DMM- (le 27 février, pour ceux qui ne suivent pas), dit soirée à l’Ampérage. Je suis donc allé profiter du passage de Faith in Agony et de deux groupes de reprise (Hellorglam et Ghostlights) du coin dans une de mes salles préférées.
On continue sur la série des concerts DMM à but humanitaires, organisés par l’association des Informelles. Une fois encore, l’Ampérage accueillait des groupes que l’on connaît plutôt bien. On retrouvait donc avec beaucoup d’enthousiasme Faith in Agony et on allait découvrir avec curiosité Hellorglam et Ghostlights.
Faith in Agony, de mieux en mieux
Je les avais vu il n’y a pas si longtemps à l’Ampérage également, à l’occasion d’une soirée organisée par Festirock. Quelques mois après, le constat est sans appel : le groupe progresse, propose de nouvelles chansons et semble de plus en plus à l’aise sur scène.
© Claire Desfrançois (@rocknpictures)
Passer en premier dans une soirée à l’Ampérage n’est pas toujours facile : la moitié des spectateurs ayant tendance à arriver plutôt vers 21h, il faut souvent haranguer une foule pas forcément encline à bouger sans une ou deux mousses dans le gosier. Pourtant, le groupe ne s’est pas démonté et leurs fidèles auditeurs ont répondu présents dès le début, même avec un changement de setlist, ô combien perturbant.
On a donc eu la chance d’entendre quelques nouvelles chansons. On espère bien que de nouveaux projets studio sont dans les cartons, les extraits étaient très intéressants… Affaire à suivre !
Hellorglam : c’est l’heure de danser
Hellorglam, c’est un groupe de reprise de Grenoble. Ça, c’est pour la partie habituelle. Habillés avec des tenues flashy, toutes plus extravagantes les unes que les autres, le groupe reprend des classiques des années 70 et jusqu’aux tubes actuels du Hard Rock glam, dans un bel esprit foutraque.
Faut le dire, on a bien dansé, sur The Offspring notamment. Mais bon, comme ce n’est pas facile de prendre des photos nettes et de sauter partout en même temps, je suis vite revenue aux clichés, dans la bonne humeur.
© Claire Desfrançois (@rocknpictures)
Sur la fin du set, tous les musiciens (sauf le batteur, pour des raisons évidentes) ont décidé qu’il était temps de descendre faire un petit tour dans la fosse parmi les spectateurs. On les a suivi donc. Au diable, les photos !
Une prestation pétrie de bonne humeur, d’envie de partager la musique et de propager une bonne énergie positive avec les spectateurs.
Ghostlights, version XXL
Quand les neuf musiciens et chanteurs ont commencé à s’installer sur la pas-si-grande scène de l’Ampérage, on était peu sceptique sur leur capacité à ne pas se marcher sur les pieds. Finalement, la scène est bien remplie, mais tout le monde y trouve sa place.
Le groupe, tout droit venu de Genève et Chambéry, est spécialisé dans les reprises de Avantasia, groupe de métal mélodique allemand de Tobias Sammet. Je dois vous avouer quelque chose, je n’y connais pas (du tout) en métal mélodique allemand. Je ne savais donc pas vraiment à quoi m’attendre pour cette partie de la soirée.
© Claire Desfrançois (@rocknpictures)
Néanmoins, même avec mon oreille de néophyte, leur prestation m’a emportée et rendu curieuse envers l’œuvre de Sammet. Avec une très grosse énergie sur scène, beaucoup de partages avec le public, ça ne pouvait que bien se passer !