Mener un festival sur plusieurs années est une gageure dans le milieu de la culture, et d’autant plus dans une ville comme Grenoble ou l’offre dépasse parfois la demande. Alors si en plus vous partez sur un concept un peu particulier comme le ciné-concert, fêter ses 10 ans d’existence relève presque de l’exploit ! C’est pourtant ce que l’association Stara Zagora s’apprête à faire avec la 10° édition de son festival de ciné concert : Le Tympan dans l’œil, qui revient du 30 novembre au 18 décembre !
Entre Son et Lumière mon cœur balance
« Rencontre entre musique live et 7e art » : le festival s’exporte cette année et non content de squatter les salles du centre (dont la MC2 tout de même!), le festival propose même des représentations à Lans-en-Vercors, Saint-Martin le Vinoux et Gières. En tout ce sera : « 11 spectacles pour un large public de 2 à 102 ans » avec des « films d’hier ou d’aujourd’hui, d’animation, burlesque ou comédie, de science-fiction, de patrimoine…, accompagnés en direct dans des esthétiques qui vont du classique à l’électro en passant par le rock, le jazz, l’indie-pop electronica ou les musiques du monde… » ! Si ça c’est pas une belle offre diversifiée je ne m’y connais plus !
Le Tympan dans l’œil : des concerts de 7 à 77 ans
Engagée dans la cité comme on dit dans les milieux autorisés, l’association, dans le cadre du festival, propose en plus de « revisiter le cinéma en live », des ateliers de création ciné-concert dans des établissements scolaires.
En point d’orgue de cette très belle programmation, deux créations originales seront également présentées : le samedi 7 décembre à l’Espace 600 avec « Komaneko » mis en musique par SZ pour les tout-petits ; et le samedi 14 décembre au Cinéma Juliet Berto avec « Dark Star » de John Carpenter, mis en musique par le duo lyonnais L’Étrangleuse.
D’ailleurs on ne saurait que trop vous conseiller de réserver les spectacles qui vous intéressent, car chaque année il y a des déçus moins prévoyants que d’autres … On souhaite à ce beau festival atypique de rentrer avec sérénité dans sa 11° année en évitant la crise d’adolescence fatale !