Petit problème de timing : Hambush, comme de nombreux autres groupes locaux, avait prévu la sortie de son tout premier EP « Foreword » ce mercredi 11 mars… en pleine actualité sur le Covid-19, et à la veille de l’annonce officielle du confinement. Essayons de réparer cette petite invisibilisation de l’actu locale avec la rencontre virtuelle de la toute nouvelle formation grenobloise ! Quelques questions ont été posées à Chris (Guitare), Romain (basse), et Mickaël (batterie), sur l’éclosion de ce projet rock-métal plutôt pep’s que darkness.
1 – Pourquoi ce nom, « Hambush », et surtout, pourquoi ce logo tout droit sorti d’une bande dessinée ?
On a pendant longtemps cherché un nom à ce projet, il y a fallu se creuser la tête parce qu’on n’avait pas vraiment d’idées ! Il fallait trouver un nom simple, catchy, et qui ne soit pas déjà pris !
On a eu l’idée de s’appeler Ambush, sans H, parce qu’on aimait bien la traduction (embuscade) mais évidemment c’était déjà pris par bon nombre de marques… Et puis Chris a eu l’idée de rajouter un H pour faire Hambush. En se renseignant un peu on a trouvé que ce mot se traduisait comme « Sabotage », quelque chose comme ça. On a trouvé le délire cool alors on a adopté ce nom !
Pour cette première sortie, on voulait un logo simple, efficace, et en décalage avec la musique ! Marre des pochettes d’album de métal sur fond sombre, on voulait trancher avec ça !
On a donc décidé de partir sur une pochette très flashy et un logo qui effectivement fait penser à un univers de bande dessinée ! On en a parlé à notre graphiste et on a adoré le résultat !
2 – Comment « Hambush » a vu le jour ? S’agit-il d’un projet prévu depuis longtemps, ou plutôt une idée née lors d’une fin de soirée trop arrosée ?
A la base, Chris (guitare) a créé ce projet. Très vite, Romain (basse) et Mickaël (batterie) on rejoint le délire pour donner naissance à Hambush. Chris et Romain avait déjà joué en groupe pendant de nombreuses années et Mickaël avait également fait parti d’un autre projet avec Chris. C’est finalement une réunion de potes qui s’est produite !
Ça a débuté début 2018. Chris avait fait quelques maquettes et ensemble, on a développé ces titres avec les idées et influences de chacun. On a choisit les 6 morceaux qui marchaient le mieux et on a débuté les enregistrements.
David (chant) a rejoint le projet pour le temps de l’enregistrement des titres, on ne voulait pas d’un EP instrumental et les morceaux étaient calibrés pour recevoir du chant. Il a bien ciblé où on voulait aller et a carrément sublimé les titres ! Néanmoins il n’a pas la possibilité de continuer le projet avec nous alors on est actuellement à la recherche d’un remplaçant !
3 – Vous avez sorti votre 1er EP « Foreword » le 11 mars 2020. 6 titres bien pêchus : quel est votre préféré et pourquoi ?
Haha difficile de se prononcer ! Chaque morceau à sa petite particularité, mais s’il faut choisir…
On est globalement très content du titre « Foreword ». Romain, qui a fait tout le mixage et le mastering de l’EP, a bien bossé sur les différentes pistes de guitares et de voix, et son travail a donné un réel plus au titre comparé à ce qu’il était en maquette ! Et puis c’est le morceau le plus poussé au niveau vocal et on trouve ça vraiment bien !
Après il y a le titre « Mean », un des plus « rentre-dedans » que ça soit au niveau de la musique comme au niveau des paroles… On s’est bien amusé sur ce titre ! On a même choisi de mettre un solo de basse sur la fin de cette chanson, pourquoi faire toujours des solos de guitare ?!
4 – Quelles sont vos influences à chacun de vous trois ?
Elles sont nombreuses ! On aime beaucoup les toulousaing (avec l’accent s’il vous plait !) de Psykup, c’est une grosse influence pour nous ! Ils ont le côté décalé qu’on aime et leur univers musical nous parle bien ! Après on aime bien Klone, et si on s’exporte un peu à l’étranger il y a toujours les super-références : Pantera, Meshuggah, Manson…
Ça c’est pour le côté rock, mais on s’inspire aussi d’autres styles musicaux, comme le jazz, la soul, le blues… Il y a des artistes qui nous ont marqués comme Jaco Pastorius, Jojo Mayer ou Pat Metheny, mais soyons honnête, la référence absolue pour nous restera toujours Marc Lavoine…
5 – Dans quelques mois ou années, où sera Hambush et pourquoi ?
On se voit en tête d’affiche du Hellfest ! Haha, plus sérieusement, on bosse déjà sur du booking pour nous faire connaitre dans la région Grenobloise et aux alentours ! On a passé beaucoup de temps à faire cet EP et maintenant ça nous démange de monter sur scène !
Sinon on est déjà sur l’écriture du prochain opus du groupe, on restera sur un format court, l’EP fait 22 minutes je crois, et on se dit qu’il ne faut pas spécialement dépasser la barre des 30 minutes parce que si on regarde bien, la plupart des gens ne vont pas au bout des albums qui durent trop longtemps. On a quelques maquettes en préparation et on va essayer de faire quelque chose de différent de « Foreword », on en dit pas plus !
On se voit bientôt sur scène ! Keep on rockin’ !
6 – D’ici là, quels sont vos conseils pour « survivre » du mieux possible au confinement ?
Prenez soin de vous, et restez bien couverts, même à la maison ! Un baby boom est si vite arrivé !