Julie Bally nous a offert le 10 octobre une belle soirée à la Source pour la sortie de son deuxième album « Purdah ». Même si la sortie officielle de l’opus est repoussée à début 2020, l’artiste féminine porte le projet fièrement sur scène, dans un style toujours plus brut.
Julie Bally, c’est d’abord la culture du « Do It Yourself » : un premier EP, « WHere Hapiness Born », sorti en 2018, avait fait l’objet d’une campagne de financement participatif pour pouvoir offrir plus qu’un album, mais un univers [la campagne avait notamment pour but de pouvoir offrir des dessins, des illustrations autour de ses créations pour « Where Hapinesse born »]. Aujourd’hui, elle continue sur cette lancée avec la sortie de « Purdah », un deuxième opus toujours plus brut, et d’une couleur davantage grunge, voir punk.
© Stevens Drean Photography
Le 10 Octobre à la Source a été l’occasion de la première sortie officielle l’album. Un live qui fût l’occasion d’un nouveau set, toujours en duo avec le bassiste Pierre Gheno. Elle avait proposé au trio italien Soviet Soviet de venir compléter cette soirée forte en psycho punk rock.
C’est à cette occasion que le public a pu découvrir des compositions bien loin des formatages pour les grandes ondes, mais bien plus proches des univers des plus grands. En effet, on entend dans ces nouveaux titres du Nick Cave, du Siouxie ou encore du PJ Harvey.
Avec Pierre Gheno, elle semble s’appliquer à fournir une énergie toujours plus latente et puissante sur scène. Le duo a proposé des compositions chargées entre arrangement synthé et ligne de basse graveleuse, et toute en disto. La voix de Julie Bally, marquée, incarne des texte crus et ardents.
© Stevens Drean Photography
Un projet qui semble vouloir toujours plus s’approcher, comme on le lit si bien dans sa bio , d’un « univers riche, entre charme sombre et sursauts nerveux, en gardant une intensité qui envoûte in extenso ».
Plus qu’à attendre la sortie officielle de « Purdah » pour en savourer l’ambition.